relations extérieures
PRES - Relations Internationales - Contact - Innovation
PRES et International
Même si le PRES est amené à prendre en charge certaines actions (notamment l’International), il nous incombe de garder au sein de notre université, un service dédié aux mêmes secteurs afin de préparer et donc de mieux dialoguer avec les partenaires du PRES, et également de pouvoir proposer des objectifs plus spécifiquement liés à nos disciplines Lettres et Sciences Humaines.
A - Quelle politique internationale pour le PRES ?
La politique internationale d’une instance créée pour « fédérer » plusieurs établissements d’enseignement supérieur peut difficilement être définie par décret ; elle émergera au fur et à mesure que le PRES démontrera la valeur ajoutée de ses prestations, ce qui lui confèrera plus d’efficacité et une vraie compétence.
La plus-value du PRES pourra venir :
des services mutualisés, tels qu’ils fonctionnent déjà (l’accueil des étudiants), ou tels qu’ils vont prochainement être mis en place (la communication en général, celle qui porte sur l’image de « l’université de Bordeaux » en particulier).
1- d’une nouvelle offre portant sur des services qui, dans les établissements, n’existent pas encore, ou qui sont insuffisamment développés :
a. la veille informatique, capable de saisir tous les appels d’offres, les possibilités de bourses (déjà recensées au SRI, il s’agit d’un travail de longue haleine et d’une mise à jour permanente) et toutes les manifestations scientifiques susceptibles d’intéresser les composantes, et de diffuser largement l’information en temps réel (cela suppose des moyens en matériels adaptés et en personnels parfaitement qualifiés)
b. l’accompagnement et le suivi des dossiers qui répondent à l’alinéa précédent (cela suppose aussi les moyens et le personnel)
c. la mise en place d’un module de formation continue destiné à mettre à niveau les personnels appelés, à bref terme, à enseigner en anglais
d. la mise à disposition permanente d’une salle équipée pour la traduction simultanée, afin de faciliter la véritable internationalisation des colloques, séminaires et tables rondes de « l’université de Bordeaux » (à proposer à l’échelle du PRES)
e. la constitution et mise à disposition des enseignants chercheurs et doctorants d'un service de traduction plurilingue, en articulation sur l'offre de formation, notamment au niveau du Mastère traduction-traductologie de Bordeaux 3
2- d’une fonction d’interface, non seulement entre les partenaires institutionnels habituels (ministères EN et AE, Commission européenne), mais aussi avec des organismes spécifiques (AUF, EGIDE) et, surtout, avec les collectivités territoriales, avec lesquelles on pourra demander que soit engagé un travail de croisement de leurs demandes et de nos offres, afin d’une part d’asseoir davantage le PRES dans son territoire et d’autre part de créer chez nos partenaires politiques régionaux le réflexe de se tourner vers une expertise locale
3- du poids que représentera la Commission des RI du PRES pour fédérer les initiatives de chaque composante et, surtout, éviter que certains projets portés à titre individuel par les anciens présidents (ou en place) trouvent dans le PRES l’espace extra-territorialisé où ils pourront se développer en toute opacité… Cette commission des RI du PRES est en cours de constitution. Elle se présente bien. (avec un bémol toutefois, l’un des établissements partenaires du Pres joue un peu cavalier seul dans certaines opérations, d’autre part il faudra veiller à ce que la SG du Pres ne devienne pas trop …)
B - Pour une nouvelle politique
des Relations Internationales de Bordeaux 3
Une politique des RI à Bordeaux 3 doit s’inscrire dans des priorités thématiques et géographiques arrêtées par une commission des relations internationales. Tout nouvel accord-cadre pourra alors bénéficier d’un accompagnement particulier de la part des RI, qui contribueront – dans la mesure des moyens qui leur seront alloués – à la recherche des financements requis auprès des bailleurs de fonds habituels (Tempus, Erasmus Mundus, Ecos, MAE, AUF, Région Aquitaine, Conseil général, CUB, etc.).
En ce qui concerne les conventions inter-universitaires (accords-cadres), il convient de s’accorder sur le fait que l’ébauche d’un partenariat avec une université étrangère doit prendre place dans un travail d’équipe (UFR, UMR) et autour d’un véritable projet pluriannuel d’enseignement et/ou de recherche. Dans ce cadre, tous les moyens disponibles seront sollicités pour donner du poids au projet : les mobilités étudiantes y seront intégrées, de même que les mobilités enseignantes par le canal des professeurs invités et des professeurs bordelais en mission, dont le cahier des charges sera lié aux axes programmatiques du projet. Dans la mesure du possible, celui-ci sera interdisciplinaire, voire (et) inter-universitaire (PRES). Un soin particulier sera apporté à la définition des indicateurs qui faciliteront, en fin d’exercice, l’évaluation.
Les mobilités enseignantes devront s’inscrire dans des projets d’enseignement et/ou de recherche : les collègues entrants participeront obligatoirement aux enseignements de master, et figureront sur les maquettes actualisées chaque année, si possible comme des faire-valoir. Les collègues sortants s’intégreront dans une même logique. A terme, ils devront être en mesure d’enseigner en anglais (la mise en place d’un module de formation continue a été demandée dans le cadre du contrat quadriennal, de même que l’équipement d’une salle de traduction(s) simultanée(s) pour les colloques et séminaires).
Les mobilités étudiantes s’inscrivent dans des programmes (Erasmus, DAAD, Crepuq…). Actuellement elles plafonnent à 300-350 entrants et 200-250 sortants par an. Il n’est pas possible d’en gérer davantage à Bordeaux 3, faute de moyens en personnels. Mais on s’efforcera d’intégrer davantage les étudiants impliqués dans le processus de Bologne, c’est-à-dire de faire en sorte qu’ils suivent des cursus précis, contractualisés au départ, et passent les mêmes examens. A terme, la mobilité pourra devenir obligatoire dans les parcours.
C - Contact et Innovation : un service adossé aux Conseils et à la Présidence
La recherche de fonds est indispensable dans le contexte actuel de l’autonomie (y compris budgétaire) des universités.
Cette situation sera d’autant plus difficile pour les universités comme la nôtre.
Nos projets de mieux vivre nos missions universitaires dans le contexte actuel doivent s’accompagner d’une réflexion concernant les crédits (baisse régulière de la DGF), dont il nous faudra disposer afin de tenir nos engagements.
Sans relâcher notre pression vis-à-vis du principal bailleur de fonds (l’Etat), nous proposons de
Créer une structure dédiée aux liens à tisser ou à développer vers les différents partenaires (institutionnels et entreprises)
Connaître les acteurs de toute l’Université Bx 3 en proposant des rencontres entre tous les acteurs de l’Université pour aider à construire des projets de recherche en réponse aux appels d’offres
Responsabiliser une ou plusieurs personnes (Enseignant-chercheur, IATOS) vers chaque partenaire (institutions et entreprises)
Appeler à une réunion régulière (bihebdomadaire) pour définir les actions à mener
Assurer le suivi régulier de ces actions
Rendre compte selon un calendrier défini
Participer à diverses rencontres concernant les nouveaux modes de financement des universités (ex. Club de Foundraising)
Assurer une veille et un suivi pour ce qui concerne divers programmes nationaux, et régionaux
ANR
Le fonctionnement de la recherche sur la base de programmes subventionnés sur 3 ou 4 ans n’est pas sans poser de problèmes vis-à-vis de la recherche dite fondamentale nécessitant des investissements sur le long terme. Même si certains champs disciplinaires sont réellement pénalisés dans ce cas (on pense d’emblée à la recherche fondamentale sur le cancer ou le génome, mais cela est vrai en sciences humaines sur les questions des identités, des mécanismes complexes du pouvoir…) nous pouvons admettre que pour des durées relativement courtes ce fonctionnement sur appel à projets doit être entendu et pris en compte y compris par les acteurs des Lettres et SHS.
Nous proposons qu’une instance soit créée pour assurer une aide aux réponses aux appels d’offres.
Une veille assidue est nécessaire vis-à-vis des appels d’offres (mais cela est vrai quelle que soit l’origine de l’appel d’offres) ainsi qu’une connaissance de l’ensemble des acteurs de la recherche dans Bordeaux 3, et plus largement au sein du groupe PRES.
Région Aquitaine
L’Aquitaine consacre à la recherche et à la visibilité de cette recherche le budget le plus conséquent des régions de France, avec 2 objectifs majeurs:
- favoriser le développement économique et social de l’Aquitaine grâce à des liens accrus entre chercheurs et entreprises,
- aider à accroître la reconnaissance scientifique des laboratoires aquitains et leur visibilité nationale et internationale.
La région a défini ses axes prioritaires au sein des quatre commissions thématiques du Comité Consultatif Régional de la Recherche et du Développement Technologique :
- Commission 1 : aéronautique, matériaux, chimie, énergies renouvelables, technologies de l’environnement, mathématiques, informatique, électronique
- Commission 2 : agroalimentaire, vigne et vin, nutrition, forêt-bois-papier, eau, développement durable
- Commission 3 : santé, bio-imagerie, biotechnologies, laser, métrologie, optique,
- Commission 4 : homme et société : identité et citoyenneté, gouvernance des territoires et des organisations, archéologie et patrimoine.
L’accueil de nouvelles équipes de chercheurs sur des projets émergents
La Région apporte son soutien aux jeunes équipes nouvellement installées en Aquitaine qui prennent le pari de mener des projets de recherche dans des domaines nouveaux.
# ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Le soutien du Conseil Régional à l’enseignement supérieur a permis le renforcement de l’ensemble des filières. L’Appel à Projets 2008 s’inscrit, par ailleurs, dans la ligne des politiques de rapprochement des établissements d’enseignement supérieur. Si cela est pertinent, il est demandé au PRES Université de Bordeaux, à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et aux autres établissements de fournir, chacun en ce qui le concerne, un seul dossier présentant la politique pédagogique et qui regroupe de manière cohérente les différentes demandes d’aides.
# COOPERATION SCIENTIFIQUE INTERREGIONALE
La Région Aquitaine et la Région Midi-Pyrénées ont signé une convention cadre de coopération scientifique et technologique visant à renforcer la collaboration des laboratoires d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées pour en accroître la visibilité dans des domaines d'excellences stratégiques. Cette coopération prend la forme, au sein de l’appel à projets régional, d’un volet «Coopération Scientifique avec Midi-Pyrénées».
Le réseau Aquitaine Euskadi Navarre, gagnerait également à être connu à Bx 3.
# FORMATION (Enseignement Supérieur)
Un appel à projet unique et thématisé par grandes filières est lancé chaque année, il est disponible sur le site Internet : http://interventions.aquitaine.fr/
- développer une politique extérieure à l'égard des entreprises
L'ouverture de l'université sur l'extérieur implique aussi une insertion dans le tissu économique, qui passe par la recherche de partenariats avec les entreprises, dans le respect mutuel des missions spécifiques de l'université et des besoins des partenaires dont les entreprises.
A cet effet, il conviendra de créer, en relation avec le PRES mais au niveau de notre université, un service de relations avec les entreprises bénéficiant de l'expertise acquise en ce domaine par plusieurs des composantes de notre établissement (Master et Licence Pro à l’IUT, l’ISIC, l’EGID…).
- entendre, écouter toute proposition d’innovation : issue de notre Université et/ou dans le cadre d’échanges avec des partenaires, chaque proposition d’innovation recevra toute l’attention nécessaire. Des contacts avec notamment l’agence INOVALIS Aquitaine (Centre Condorcet) doivent être relancés, et de nouveau sont à explorer.